Jour J plus trois
Hé oui, me voici au jour J plus trois…
Depuis trois jours je ne prends plus la pilule. Je suis donc vulnérable à toute attaque spermatozoïdale sur mes ovules.
C’est bizarre et c’est épeurant! Même si nous avons choisi de le faire maintenant, j’ai l’impression d’avoir perdu le contrôle de mon corps.
En ajoutant à cela la simple peur de devenir parent hé bien c’est un drôle de feeling.
Comme j’en ai déjà parlé, j’ai particulièrement peur de l’accouchement. Mais aujourd’hui mes inquiétudes sont plutôt sur mes capacités à être mère.
En fait je n’ai jamais vraiment eu la fibre maternelle. Pendant longtemps je n’ai pas voulu d’enfants. Je n’ai jamais gardé, je crois que j’ai tenu un bébé une seule fois dans mes bras. Mes poupées n’étaient pas des « bébés ». J’inventais plutôt des histoires ou mes poupées jouaient des personnages différents.
En fait, je me demande si je serai capable de surmonter mon dégout pour arriver à changer une couche, pour ramasser du vomi par terre, pour endurer qu’on bave sur mon linge…
J’ai un inséparable chez-moi que j’adore. Par contre, je n’arrive pas à le garder plus de quelques minutes sur moi car je sais qu’il va me chier dessus et ça m’écœure. Et je ne parle pas de laver sa cage…
Je sais bien que ça ne se compare pas mais je me demande tout de même.
De plus, je ne suis pas du genre patiente. Est-ce que j’arriverai à l’être avec un enfant, avec mon enfant?
Je suis aussi très égoïste. Je le sais depuis longtemps! Est-ce que je serai capable de « m’oublier » comme une mère doit le faire? Est-ce que j’aurai du ressentiment face à mon enfant si j’ai l’impression de ne plus avoir de vie après?
Ce serait bien effrayant si j’en avais! Car ce ne sera pas de sa faute!
J’ai la drôle d’impression qu’une fois expulsé de mon corps, cet enfant me sera indifférente…
Je me trouve franchement horrible de penser des choses comme ça mais je ne peux m’en empêcher.
J’arrive quand même à me rassurer en me disant que toutes ces appréhensions disparaitront le jour ou j’apprendrai que je suis enceinte ou le jour ou j’accoucherai… J’espère en tout cas!
De toute façon, pour le moment, en cette dernière journée de 2006 j’essaierai de ne pas trop m’en faire!
Alors bonne année à tous !!!
Depuis trois jours je ne prends plus la pilule. Je suis donc vulnérable à toute attaque spermatozoïdale sur mes ovules.
C’est bizarre et c’est épeurant! Même si nous avons choisi de le faire maintenant, j’ai l’impression d’avoir perdu le contrôle de mon corps.
En ajoutant à cela la simple peur de devenir parent hé bien c’est un drôle de feeling.
Comme j’en ai déjà parlé, j’ai particulièrement peur de l’accouchement. Mais aujourd’hui mes inquiétudes sont plutôt sur mes capacités à être mère.
En fait je n’ai jamais vraiment eu la fibre maternelle. Pendant longtemps je n’ai pas voulu d’enfants. Je n’ai jamais gardé, je crois que j’ai tenu un bébé une seule fois dans mes bras. Mes poupées n’étaient pas des « bébés ». J’inventais plutôt des histoires ou mes poupées jouaient des personnages différents.
En fait, je me demande si je serai capable de surmonter mon dégout pour arriver à changer une couche, pour ramasser du vomi par terre, pour endurer qu’on bave sur mon linge…
J’ai un inséparable chez-moi que j’adore. Par contre, je n’arrive pas à le garder plus de quelques minutes sur moi car je sais qu’il va me chier dessus et ça m’écœure. Et je ne parle pas de laver sa cage…
Je sais bien que ça ne se compare pas mais je me demande tout de même.
De plus, je ne suis pas du genre patiente. Est-ce que j’arriverai à l’être avec un enfant, avec mon enfant?
Je suis aussi très égoïste. Je le sais depuis longtemps! Est-ce que je serai capable de « m’oublier » comme une mère doit le faire? Est-ce que j’aurai du ressentiment face à mon enfant si j’ai l’impression de ne plus avoir de vie après?
Ce serait bien effrayant si j’en avais! Car ce ne sera pas de sa faute!
J’ai la drôle d’impression qu’une fois expulsé de mon corps, cet enfant me sera indifférente…
Je me trouve franchement horrible de penser des choses comme ça mais je ne peux m’en empêcher.
J’arrive quand même à me rassurer en me disant que toutes ces appréhensions disparaitront le jour ou j’apprendrai que je suis enceinte ou le jour ou j’accoucherai… J’espère en tout cas!
De toute façon, pour le moment, en cette dernière journée de 2006 j’essaierai de ne pas trop m’en faire!
Alors bonne année à tous !!!
Libellés : Questionnement existentiel
