Ras le bol!! ...la suite
Descrtiption d'une journée typique cette semaine:
Matin : Je me lève et je m’assure que Chéri ait tout ce qu’il faut pour s’occuper du déjeuner. Je lui écris sur un papier ce qu’il y a pour dîner. Je me prépare. Je fais la vaisselle. J’arrose les plantes.
Je vais au boulot toute la journée.
Après le boulot : Je me dépêche à aller à l’épicerie car il manque toujours quelque chose. Je rentre. Je sers l’épicerie. Je mets une brassée dans la laveuse. Je fais la vaisselle. Je mets la brassée de lavage dans la sécheuse. Je mets une deuxième brassée dans la laveuse. Je commence le souper et le prépare le plus possible (il ne reste généralement qu’à cuire). Je plie la première brassée de lavage. Je mets la deuxième dans la sécheuse. Je mets une troisième brassée dans la laveuse. Je passe le balais ou l’aspirateur dans les lieux de passage (car les souliers des travailleurs sont évidemment sales, y a rien à y faire). Je vérifie s’il y a assez de bière dans le frigo. Les travailleurs rentent et prennent un à un bière et douche pendant que je mets la table (si Chéri est là il m’aide quand même). Je démarre le souper (si c’est du BBQ, c’est Chéri qui cuitJ). Je plie la deuxième brassée de lavage. Je mets la troisième dans la sécheuse (elle sera pliée demain matin vraisemblablement). On bouffe (ahhhhh! moment de détente). Je ramasse et fais la vaisselle (Chéri m’aide aussi). Un dernier coup de torchon. Je prend ma douche et me mets au lit. Vidée.
Les gars travaillent fort, même très fort dans la journée, mais leur travail lui il parait. Je travaille fort aussi, pas de la même façon mais fort quand même, et le mien il parait pas car il est à recommencer tous les jours. On dirait donc que personne ne s’en rend compte. Et je ne peux pas le dire car j’aurais l’air de me plaindre et je ne veux pas avoir de « reconnaissance de pitié » et je ne veux surtout pas qu’ils pensent que je ne suis pas reconnaissante de ce qu’ils font, au contraire je ne les remercierai jamais assez.
Voilà pourquoi je rage aujourd’hui.
Matin : Je me lève et je m’assure que Chéri ait tout ce qu’il faut pour s’occuper du déjeuner. Je lui écris sur un papier ce qu’il y a pour dîner. Je me prépare. Je fais la vaisselle. J’arrose les plantes.
Je vais au boulot toute la journée.
Après le boulot : Je me dépêche à aller à l’épicerie car il manque toujours quelque chose. Je rentre. Je sers l’épicerie. Je mets une brassée dans la laveuse. Je fais la vaisselle. Je mets la brassée de lavage dans la sécheuse. Je mets une deuxième brassée dans la laveuse. Je commence le souper et le prépare le plus possible (il ne reste généralement qu’à cuire). Je plie la première brassée de lavage. Je mets la deuxième dans la sécheuse. Je mets une troisième brassée dans la laveuse. Je passe le balais ou l’aspirateur dans les lieux de passage (car les souliers des travailleurs sont évidemment sales, y a rien à y faire). Je vérifie s’il y a assez de bière dans le frigo. Les travailleurs rentent et prennent un à un bière et douche pendant que je mets la table (si Chéri est là il m’aide quand même). Je démarre le souper (si c’est du BBQ, c’est Chéri qui cuitJ). Je plie la deuxième brassée de lavage. Je mets la troisième dans la sécheuse (elle sera pliée demain matin vraisemblablement). On bouffe (ahhhhh! moment de détente). Je ramasse et fais la vaisselle (Chéri m’aide aussi). Un dernier coup de torchon. Je prend ma douche et me mets au lit. Vidée.
Les gars travaillent fort, même très fort dans la journée, mais leur travail lui il parait. Je travaille fort aussi, pas de la même façon mais fort quand même, et le mien il parait pas car il est à recommencer tous les jours. On dirait donc que personne ne s’en rend compte. Et je ne peux pas le dire car j’aurais l’air de me plaindre et je ne veux pas avoir de « reconnaissance de pitié » et je ne veux surtout pas qu’ils pensent que je ne suis pas reconnaissante de ce qu’ils font, au contraire je ne les remercierai jamais assez.
Voilà pourquoi je rage aujourd’hui.
